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Les jeudistes aux Grangettes

Nous n’étions que quatre, ce jeudi 22 mars, à nous retrouver à Villeneuve comme prévu sur le coup de 13h30, à savoir : l’organisateur Jacky Rossat, Philippe Vittoz, Pierre Widmer, et le soussigné. Et pourtant il faisait beau et chaud.

On part en longeant à peu près le bord du lac sur un cheminement facile et heureusement bien au sec. La végétation n’a pas encore démarré. Le chemin serpente sous bois; on distingue ça et là des sortes de passages tracés dans les prêles par les blaireaux, qui s’entêtent à suivre toujours le même itinéraire, semble-t-il. On atteint bientôt les Grangettes et son camping rempli de caravanes entassées les unes contre les autres, pires que des sardines en boîte : ahurissant !

Un peu plus loin, on rejoint le Grand Canal, qu’on traverse un peu en amont. Plusieurs couples de cygnes, de canards et de foulques s’y ébattent à loisir. Nous nous faisons dépasser par des cyclistes vêtus comme s’ils allaient gagner le prochain Tour de France. On atteint bientôt le port intérieur de Chaux Rossa, qui communique par un étroit goulet avec le lac. On longe ensuite le Vieux Rhône, qui n’est hélas plus qu’un médiocre petit chenal à l’abandon. On atteint finalement Sa Majesté le Rhône, qui donne une belle impression de fleuve puissant et tranquille. On s’arrête un instant sur la digue pour admirer sur ses berges un tronc de saule rongé par les castors. Ne le redites pas trop, mais c’est à se demander si la sculpture tordue qu’ils ont façonnée avec leurs dents ne ferait peut-être pas les beaux jours d’une galerie d’art moderne de chez nous.

Il ne reste plus qu’à revenir à notre point de départ, mais en empruntant un cheminement plus au Sud. On retraverse le Vieux Rhône, qui n’est plus ici que l’ombre d’une rivière desséchée tant elle est envahie par la végétation. Une misère ! D’ici quelques années, on pourra l’effacer des cartes : il n’y aura plus de Vieux Rhône du tout !

On traverse Noville, et son impressionnant Garden Centre, rempli de milliers de primevères multicolores, et d’innombrables autres fleurs en pot. Le retour sur Villeneuve est sans histoire, après 3 heures 40 de marche effective, selon le décompte de Philippe Vittoz. Très jolie balade de début de saison.