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Les Jeudistes à Soladier

En ce 23 janvier 2020, c’est huit jeudistes qui se sont retrouvés vers 10 h 15 à La Cergniaule sur Les Avants, pour aller à la découverte de ce haut pays. Il y avait là Eve et Ulrich Kohler, Anne Le Duy, André Rouffy, Nicole et Eric Staub, l’organisatrice Geneviève Osinga et le soussigné. Il fait beau et presque doux, sous un grand soleil et sans un souffle de vent. C’est des conditions idéales pour une course en janvier. En contre-bas, une mer de brouillard opaque noie le lac et toute la région jusqu’à 1000 mètres d’altitude.

La neige est bonne. C’est parti : on chausse les raquettes, et on se lance dans la forêt. On tourne un éperon boisé et on remonte bientôt le long vallon de Soladier par un chemin presque plat qui serpente à flanc coteau pendant bien quelques kilomètres. A midi pile, fin de la promenade. Les choses sérieuses commencent. On attaque un méchant petit raidillon très pentu menant tout droit à l’altitude du col de Soladier. Et ça chauffe ! Adieu les anoraks et autres pulls ! On atteint bientôt l’alpage de Chessy qu’on contourne par la gauche. Un peu avant 13 heures, et au détour d’un sentier, on découvre un ravissant petit abri en rondins installé là dans une clairière à 1645 m d’altitude pour le plaisir des touristes. Il faut dire qu’il est bien placé : orienté plein sud, il offre une vue dégagée sur les montagnes de Savoie, jusqu’aux Dents du Midi sur la gauche. C’est le point culminant de notre course. On s’y arrête pour le pique-nique. Le soleil tape si fort que la neige fond sur le toit de l’abri.

On quitte presque à regret cet endroit accueillant vers 13h30. On tourne le chalet de La Forcla, situé sur un col avec vue au loin sur le Jura, par-delà la mer de brouillard. Et là commence la longue descente du Vallon d’Orgevaux, sur un bon chemin sans difficulté et presque toujours sous bois. Et chacun de se séparer au bout d’une heure à La Cergniaule. Pour conclure, il faut reconnaître que cette journée a constitué un succès complet, et ceci grâce à notre guide Geneviève, qui connaît le terrain comme sa poche. Merci Geneviève !