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Les jeudistes sur la Sarine

Un peu par hasard, les Jeudistes avaient choisi le jour de la Fête-Dieu (26 mai) pour aller à la découverte de la Sarine en amont de Fribourg. Pas étonnant s’ils ont rencontré de nombreux Fribourgeois ravis de profiter du congé et du beau temps pour se balader dans la nature.

Partis de Posieux vers 10 heures en direction de Fribourg, il y avait là Janine et Yvan Denervaud, Rose-Marie Duport, Suzanne Haefliger, Danièle et Willy Moser, Marceline Nissile, Nicole et Eric Staub, l’organisateur Philippe Vittoz et le soussigné. Suzanne et Danièle, toutes fières de montrer leurs souliers neufs, tiennent à ce que cette information capitale figure dans le rapport de course. A vos ordres, Mesdames !

Notre petite cohorte a d’abord longé le chemin des pélerins de Compostelle. Mais, juste avant d’arriver à la Glane, on quitte ce sentier pour monter à droite dans la forêt. Puis on redescend de l’autre côté dans la vallon de la Sarine, qu’on traverse sur un très beau pont piéton. La fonte des neiges a gonflé la rivière qui déborde et menace de recouvrir les sentiers un peu partout. Sur l’autre rive qu’on suit de près, il faut slalomer dans l’herbe pour marcher à peu près au sec. On arrive peu avant midi à l’usine électrique d’Hauterive, qui peut fournir 87 mégawatts, grâce à quatre turbines alimentées par l’eau venant du barrage de Rossens, après une chute de 100 mètres.

Plus haut bien sûr, la Sarine prend un air squelettique. On pique-nique sur une petite plage où s’ébattent de joyeuses familles, dont les enfants piaillent en essayant courageusement d’y tremper leurs petits petons. Les falaises verticales sur l’autre rive sont impressionnantes.

On repart vers 13 heures pour arriver bientôt à la hauteur de l’Abbaye de Hauterive. Vaste couvent isolé qui dégage une forte impression de calme, d’aisance et de sérénité. On admire les immenses prés de marguerites entourant des maisons fraichement repeintes. C’est superbe ! On visite l’église dont les vitraux lumineux méritent le détour. Le retour vers Posieux est sans histoire. Et bien entendu, le périple se termine par la traditionnelle bière-limonade au café du coin. Grand merci à Philippe Vittoz pour avoir organisé de main de maître cette charmante balade.