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A raquettes vers la Croix de Châtel

Il arrive que les jeudistes soient vernis ! Après plusieurs semaines de gel, de froid, de bise, de pluie, de bourrasques et de neige, qui avaient entraîné l’annulation de leurs deux premières sorties, voilà que tout soudain le ciel se découvre juste pour notre sortie du 6 mars 2018. Nous nous sommes donc retrouvés douze au Mollendrauz vers 9h30 à chausser les raquettes sous un très joli soleil : Charlotte et René Berchier, Patrick Besson, Iris Guy-Brandt, Claude et Jean-François Moser, Nicole et Eric Staub, Alain Staub, Daniel Strahm, Pierre Widmer et le soussigné.

La neige est bonne. Le ciel est bleu. On y va. C’est Eric qui mène la petite cohorte. Au bout d’une demi-heure on s’arrête pour enlever un pull. On s’élève peu à peu dans la forêt. Malheureusement, au bout d’une heure, Charlotte se prend la raquette dans une racine et se blesse à la cheville. Heureusement, Nicole avait emporté un petit matériel de secours. Elle a tôt fait de bander la cheville blessée qui saignait. Merci Nicole ! Charlotte repart, mais doit hélas abandonner peu après et obliquer avec René directement vers la buvette où nous allons dîner.

Le reste de la troupe poursuit sa montée, et atteint le sommet de la Croix de Châtel vers 11h et demi. La vue est somptueuse, depuis les Alpes Bernoises en toute beauté, jusqu’au Mont Blanc en face de nous. Mais comme le ciel est particulièrement clair, on distingue les Alpes uranaises et même glaronnaises tout à gauche. Je me demande si on ne voyait pas le Säntis au-dessus de St-Gall tout au fond. Plus près d’ici, Patrick Besson étonne son monde en nous montrant les restes du « castel » préhistorique qui a donné son nom au lieu.

Vers midi on fait demi-tour, et on rentre sans histoire jusqu’à la Buvette du Mollendruz, qu’on atteint un peu après 13 h. On y retrouve les deux Berchier, arrivés un peu avant nous. Charlotte a repris ses esprits. On s’assied à l’intérieur. Ah ! que la fondue était bonne ! Mais toute bonne chose a une fin. Le retour vers les voitures est sans histoire, dans une neige de plus en plus fondante.

Excellente journée, menée de main de maître par Eric, qui a eu la chance d’avoir l’appui d’une météo de rêve. A croire qu’il a des appuis en haut lieu !

Maurcie Cosandey