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Les jeudistes hors du temps

En ce 19 septembre 2019, les jeudistes se sont offerts une balade hors du temps. Qu’on en juge ! On se donne rendez-vous au Château de Chillon vers 9 :30, où règne l’habituel bal de voitures, de camions, et de Japonais en goguette. Mais nous les jeudistes, on va se parquer à l’écart un peu plus haut, sous l’autoroute, avant de monter à pied vers les hauts de Villeneuve. Et de là, après avoir traversé le vignoble en une petite heure, on se hisse dans un monde minéral et végétal, fait de forêts et de sentiers hors du temps.

Pas de lignes de bus, pas de Japonais, pas de magasins, pas de bistros, rien. Une maison de temps en temps, comme égarée. Sinon de la forêt partout. On s’attendrait presque à déranger le Petit Poucet ou le Prince Charmant au détour de quelque fourré épais. Le seul hameau que nous avons traversé à Plancudrey est qualifié de Plancudrey City par l’employé communal qui scie des troncs non loin de là. Il faut dire que la cheffe de course, Geneviève Osinga, connaît la région comme sa poche, et parvient à détecter la trace improbable de sentiers qui ne figurent pas sur la carte, et qui traversent des zones envahies de ronces. Comme dépaysement, c’était complet !

A part Geneviève, il y avait là Anne Le Duy, André Rouffy, Hervé Linder et moi. Nous n’étions donc que cinq. Le comble, c’est qu’on a réussi à en perdre un dans ces fourrés épais. André Rouffy avait cru bon de filer en tête comme un grand. Le malheureux, il s’est perdu. Quand il a constaté qu’il ne nous retrouvait plus, il a sagement décidé de redescendre par le plus court chemin. Pas de problème : la pente est raide, et tous les chemins finissent à Villeneuve ! On l’a retrouvé en fin de balade au parking.

Mais à part ça, comme aurait dit Madame la marquise, tout s’est bien passé, et on a pique-niqué vers midi en plein soleil sur une espèce d’esplanade d’où on jouit d’une vue superbe sur le Haut-Lac jusqu’aux montagnes de Savoie et au-delà vers le Jura.

Excellente journée menée dans un vallon de la Tinière qui gagne à être connu, même si le ruisseau était à sec. Merci Geneviève !