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Sentier sud du Grand Chavalard

Pierre a eu raison de repousser la course au jeudi suivant : en effet pour le 25 juillet la météo nous promet un jour beau et chaud. Alors on se retrouve 2 voitures à Fully pour attaquer la route dans les vignes, jusque là-haut au pied de la masse rocheuse du Grand Chavalard. C'est une petite route sinueuse et scabreuse qui nous conduit à Chiboz, petit hameau agrippé à la montagne. Ensuite c'est un chemin caillouteux et poussiéreux jusqu'au parking de l'Erié à l860m. d'altitude, où nous nous retrouvons en petit nombre, les 5 participants Pierre, Annette et Jean, Michel et moi.

Après s'être bien pommadés on y va, on s'engage sur le petit sentier sous les mélèzes. Michel reste par là et se promènera aux alentours du parking. Le long du sentier, des fleurs partout des champs de fleurs, des lys martagon, des lys blancs, des orchidées, des renoncules, des églantiers grenats, des gentianes, des... Sous le ciel bleu depuis ce balcon on a une vue plongeante sur la plaine du Rhône et en face sur les montagnes valaisannes jusqu'au Mont-Blanc, c'est magnifique. Et des champs de fleurs multicolores, c'est vraiment le balcon fleuri. Il fait chaud, mais d'un bon pas on arrive bientôt face à la Tête du Portail. On y va ? On choisit d'aller au Lac Supérieur. On monte dans les pâturages fleuris d'orchis vanillés, de trolles, puis sous la chute du barrage, et on atteint le lac bleu émeraude avec ses grandes plaques de granit poli par le glacier ; c'est calme et reposant, l'endroit idéal pour pique- niquer. On aperçoit en face là-haut le col de Fenestral et sa cabane, et dans le massif du Grand Muveran, la Dent Favre. Après s'être bien restaurés et reposés, c'est le moment de charger le sac à dos. On s'engage sur un petit sentier en cascades qui nous amène directement sur Sorgno. Un p'tit café s'impose et après quelques échanges avec des randonneurs du coin, on va voir la petite chapelle qu'ils ont créée et dont ils sont les fiers initiateurs. Elle est toute mignonne avec des vitraux magnifiques. On passe à côté de la colonie de vacances, puis on descend par les hauts du Lac Inférieur pour reprendre le balcon fleuri sous les grandes falaises du Grand Chavalard; une randonneuse habituée de la région nous raconte qu'elle n'a jamais vu autant de variétés et une telle quantité de fleurs. C'est une explosion après la chaleur et l'orage. Et voilà les grands mélèzes tordus, ils doivent avoir au moins 100 ans, eh non ils en auraient mille et plus...

On retrouve alors Michel autour de la table du parking qui nous attend patiemment. Mais on ne va pas se quitter comme ça, on décide alors d'aller boire une bonne bière en plaine.

Merci Pierre c'était une bien belle balade.